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Les symptômesde la maladie d'Alzheimer
Papi oublie souvent ton prénom ? Mamie ne se rappelle plus comment rentrer à la maison ? Comment savoir s’il s’agit de la maladie d’Alzheimer ? Pour la reconnaître, voici les symptômes auxquels il faut faire le plus attention :
- Les pertes de mémoire. Il est normal de perdre un peu la mémoire en vieillissant et ça arrive à tout le monde de ne plus savoir où on a mis son stylo. Cela ne signifie pas nécessairement qu’on est atteint de la maladie d’Alzheimer ou qu’on a des troubles sérieux de la mémoire. En revanche, la personne atteinte d’Alzheimer ne va en général pas s’apercevoir de ses pertes de mémoire qui seront très fréquentes. Elle va aussi avoir beaucoup de mal à se rappeler un événement récent.
- Des difficultés à communiquer et accomplir des tâches de la vie quotidienne. Lorsqu’une personne a du mal à se laver, à se préparer à manger ou à parler alors il faut faire attention et essayer de comprendre d’où proviennent ces difficultés.
- Des problèmes d’orientation dans le temps et l’espace. Il est normal de ne plus se souvenir du jour de la semaine par exemple. Mais seulement pendant un instant ! Les personnes malades sont incapables de se situer dans le temps et elles seront incapables de retrouver le chemin de chez elles, même si elles sont dans la bonne rue.
Si tu as remarqué ces symptômes chez un de tes proches, n’hésite pas à en parler avec tes parents. Si cela est réellement préoccupant, ils pourront prendre la décision de l’emmener voir un médecin. Tous ces signes peuvent également être causés par d’autres problèmes et il est nécessaire de faire des tests pour savoir s’il s’agit de la maladie d’Alzheimer ou non.
Au cours de la maladie d’Alzheimer, les symptômes évoluent.
En tout, il y a neuf signes dans la maladie d’Alzheimer. Il s’agit des :
- troubles du langage
- pertes de mémoire
- perte de la faculté de jugement
- difficultés dans la planification ou la résolution de problèmes
- retrait dans le travail ou les activités sociales
- désorientation
- changements d’humeur
- difficultés à accomplir des tâches du quotidien et
- impossibilité de reconnaître des objets ou des personnes familières.
Le diagnostic
Aujourd’hui 1 malade sur 2 ignore qu’il est atteint de la maladie et ne l’apprendra qu’à un stade avancé.
Pourtant, nous savons que le diagnostic précoce est dans l’intérêt des malades et de leur famille ! Voici les 3 raisons principales :
1e raison : Le médecin va pouvoir répondre aux questions du malade et de sa famille. Ils ne risquent pas de repartir angoissés. S’ils viennent consulter, c’est qu’ils veulent des réponses.
2e raison : Le malade va pouvoir étudier les différentes possibilités qu’on lui propose et choisir lui-même avant que cela ne devienne plus possible. Il va pouvoir s’organiser pour l’avenir.
3e raison : Le malade va peut-être pouvoir bénéficier de certaines thérapies innovantes voire pourvoir entrer dans un essai clinique (une étude pour tester des médicaments).
Bien entendu, il y a beaucoup d’autres raisons qui s’ajoutent à celles-ci et qui prouvent qu’un diagnostic précoce est un espoir d’améliorer la prise en charge des malades.
Les personnes à aller voir pour effectuer un diagnostic :
- En premier lieu, il faut aller voir le médecin généraliste, c’est lui qui effectuera les premiers tests.
- Ensuite le neurologue, le gériatre ou le psychiatre pourront réaliser des tests complémentaires complétés par un bilan neuropsychologique.
- Pour finir, le neuropsychologue pourra mener une investigation approfondie pour connaître l’état général de la personne.
